La culture cash, moteur de l’entreprise
Encaisser et récupérer son cash, c’est le nerf de la guerre !
La trésorerie est un véritable carburant pour l’entreprise : si elle n’a pas de cash, elle aura forcément des difficultés à s’approvisionner, à négocier un financement auprès de sa banque, à lever des fonds… et cela freinera son développement.
Dans un contexte économique tendu, post pandémie, semé d’instabilité et de tensions politiques, les taux d’intérêts augmentent et l’argent devient plus cher ; l’entreprise doit donc se tourner davantage sur sa capacité à financer en autonomie pour assurer sa pérennité. Il est primordial de faire rentrer rapidement le cash dans l’entreprise.
Sur cette base, les entreprises doivent tout mettre en œuvre pour promouvoir cette culture comme un processus d’amélioration continue. La culture cash, c’est l’affaire de tous !
C’est ce que l’on perçoit au travers de sa définition : La culture cash est un état d’esprit collectif orienté vers l’optimisation permanente de la trésorerie de l’entreprise.
Il est évident, que les équipes financières sont rythmés quotidiennement par le suivi de trésorerie, mais il est aussi nécessaire que chaque service d’une entreprise y soit sensibilisé : ventes, marketing, service client….
Comment sensibiliser tous les services à la culture cash ?
Instaurer un comité de pilotage
Ce comité de pilotage sera garant de la culture cash et aura pour rôle de monitorer les actions qui seront réalisées autour de cette dernière. Ce comité peut être un service dédié ou bien composé de plusieurs collaborateurs de différents services.
Communiquer auprès de ses équipes
Avant toute chose, il est impératif de bien communiquer auprès des parties prenantes, en leur expliquant précisément les enjeux de cette démarche. La culture cash doit faire partie des priorités pour les collaborateurs des différents services, pour pérenniser la croissance de l’entreprise à grande échelle mais aussi pour servir leurs propres intérêts.
Mettre en place une politique de gestion de trésorerie
En réalisant un diagnostic des performances passées, la direction financière pourra définir une politique de gestion de la trésorerie. Cette dernière qui permet de se fixer des objectifs et de mesurer l’impact des actions menées dans le cadre de ce processus d’amélioration continue doit être partagée de manière détaillée à toutes les parties prenantes pour que chacun comprenne son rôle et se sente impliqué.
Définir des KPIs pertinents
Les objectifs fixés lors de la politique de gestion de trésorerie sont définis au travers de données qui seront mesurées de manière régulière : DSO, fonds de roulement, indice d’efficacité du recouvrement, dépassement des limites de crédit etc.
S’équiper de bons outils
Les données peuvent être récoltées grâce à des outils. Des solutions de digitalisation de la gestion du poste client comme Esker permettent d’analyser en temps réel les KPIs inscrits dans la politique de gestion de la trésorerie. En effet, les tableaux de bord des solutions Esker facilitent l’accès centralisé aux données et un meilleur pilotage de l’activité. Les différents services impliqués échangent donc plus facilement et rapidement grâce à ces outils collaboratifs.
Suivre les évolutions
Fournir un état des lieux global et de la trésorerie et de son évolution grâce aux efforts de chacun est essentiel, car cela permet aux équipes d’ajuster leurs actions pour être plus efficaces. Les défaillances doivent également être analysées et communiquées auprès des collaborateurs afin de mesurer l’impact concret sur la trésorerie et la manière dont elle peut être optimisée.
Insuffler la culture cash, un processus gagnant-gagnant
Si elle est correctement mise en place, la culture cash peur apporter de nombreux bénéfices.
Sur le long terme, ces améliorations deviennent bénéfiques pour la santé générale d’une entreprise : un chiffre d’affaires garanti par la réduction des pertes et des créances douteuses, des investissements plus importants et, par conséquent, des bénéfices accrus.
Mais la culture cash n’est pas uniquement profitable au service financier !
Si l’argent est reçu plus rapidement, il peut être réalloué plus facilement au sein de l’entreprise, et tous les services pourront en tirer profit : permettre de recruter de nouveaux talents, injecter plus de liquidités dans la recherche, disposer de plus de cash disponible pour payer les fournisseurs et bénéficier de remises pour paiement anticipé, distribuer davantage de liquidités grâce à ses bénéfices via des primes d’intéressement et de participation etc.
Au-delà des impacts positifs qu’une culture cash peut avoir sur la trésorerie d’une entreprise, l’instaurer présente de réels avantages pour les collaborateurs. Avec cette démarche, la collaboration entre les équipes sera facilitée ce qui entrainera une amélioration des relations interservices. Via l’effort collectif, les employés sont aussi généralement plus performants.
En clair, la culture cash est un véritable pilier pour la santé financière de votre entreprise et pour la collaboration interservices de vos collaborateurs.
Pour aller plus loin :
- Podcast : Le Credit Manager, l’acteur straétgique au coeur du processus commercial
- Webinar : Comment instaurer une culture cash pour préserver la santé financière de votre entreprise ?
- Livre blanc : 3 étapes clés pour insuffler une culture cash durable au sein de votre entreprise
Emma Tachdjian occupe le poste de Chargée de Marketing Opérationnel pour l’offre Recouvrement & Gestion du Credit Client de la filiale France d’Esker.